Le chercheur en pharmacie, ce sadique.
Je crois qu'il n'en est pas possible autrement : le chercheur en pharmacie est un sadique en puissance. Enfin je dis chercheur, je ne sais pas qui en fait, mais le fou qui décide de la petite touche finale d'un médicament.
Je l'imagine au fin fond de son labo, tripatouillant la nature, faisant des expériences sur des molécules de synthèse, et poum, un jour il l'a, LE médicament! Ce médicament en particulier étant destiné aux enfants, il pourrait en faire un truc sympa, lui additionner un bon petit goût de fraise... Mais non.
Le chercheur sadique préfère lui donner un bon goût de levure chimique. Pour que ton gamin refuse catégoriquement d'y toucher.
En mère concernée, tu y as goûté avant, voulant vérifier si ce médicament là fait AUSSI partie de ceux qui ont un goût à ch***. Et bingo! Il l'a! S'en suit l'angoisse de l'administration au gamin, parce que tu sais déjà que ça va être la lutte, qu'il va y avoir des cris, que ça va parlementer pendant des heures. Au bout de 5 minutes, tu as déjà envie d'attraper un entonnoir et de lui vider son médoc' au fond du gosier. Heureusement, la raison te rattrape.
Mais le médicament, lui, il reste au fond du verre. Et te renvoie à ton incapacité à être une bonne mère -du moins c'est le film que tu te fais-, ton incapacité à soigner ton enfant lorsqu'il en a besoin alors que c'est ton rôle. Bref, tu t'imagines déjà aux urgences pour qu'un médecin te relaie dans la tâche pour laquelle tu viens d'échouer.
Oui, moi je dis que le chercheur est un sadique.
Ou alors c'est qu'il n'a pas d'enfant, trop occupé qu'il est à chercher dans son labo. C'est pas possible autrement.